Les mutualités de jeunes ont un grand rôle à jouer pour des grandes questions de changement de la république démocratique du Congo, en générale et de la ville de Butembo en particulier.

Propos du président de la société civile de la commune de Bulengera à l’occasion d’une interview accordée à votre Radio ce mardi 25 juillet 2023.

PALUKU KAMETA JOHN comme c’est de lui qu’il s’agit, pense que la grande mission de nos mutualités serait d’éduquer les jeunes sur le patriotisme et la lutte contre les antivaleurs afin d’un bon avenir dans ce pays, plutôt que de ne se que sur des questions protocolaire au mariage et deuil. John KAMETA

« La mutualité des jeunes serait une deuxième école où on va d’abord la bonne citoyenneté, une entité où on prépare les jeunes aux questions de nation, où on éveille la conscience des jeunes. Mais malheureusement c’est devenu presque un endroit où on ne parle que l’amour mal orienté  et par conséquent on ne véhicule plus des valeurs. »

À cet effet, notre interlocuteur pense qu’il fallait un leadership bien orienté à la tète de chaque mutualité afin de permettre aux jeunes de se préparer dans ces unités de développement sur le plan mentale et matériel. On l’écoute

« Je suis persuadé que si deux ou cinq mutualités dans un quartier se coalisait pour poser telle ou telle action, elles vont réussir. Mais les membres ne vont pas s’imposer de mener toute action communautaire si leur président ne l’a pas prévu par exemple. Voila pourquoi, nous pensons qu’il faut un bon leadership à la tète de chacune ces mutualités pour orienter les jeunes vers les activités développementales plutôt que de ne se concentrer que sur les activités protocolaire, notamment agrémenter les mariages, baptêmes, même de deuil chez leurs membres »

Au même moment,  cet acteur de la société civile dénonce la pratique de monnayer certains travaux communautaires dit SALONGO posés par certains jeunes de ces mutualités qui barricadent des avenues entretenues, alors que pour lui, une fois ils  entretiennent ces voies de communication, les bonnes volontés peuvent bien donner. On l’écoute encore fois.

« Dans notre ville, tout le monde presque reflechi argent. Pour entretenir une avenue, il faut placer une corde et que chaque passant est contraint de donner  quelque chose. En plus, ce qui étonne c’est que même la destination de cet argent c’est souvent pour acheter des boissons fortement alcoolisée. Moi personnellement, je crois qu’un bon engagement pour un développement communautaire, ces jeunes se réveilleraient de leur maisons pour venir travailler  et qu’il faudrait que  ça soient les volontaires qui comprennent que les jeunes sont très engagés qui vont enlever ses 1000fc pour aider ces gens là. Et d’ailleurs, si les jeunes peuvent prendre cette politique comme une politique de travail, où on travaille sans rien demander on peut beaucoup gagner que quand on demande. »   

Rappelons que la pratique de barricade est devenue requirent en ville de Butembo où certains passant sont contraint de payer des sommes d’argent à ces jeunes qui semblent entretenir les avenues dans les quatre coins de la région.

Rédaction REB