Pour cet activiste des droits de l’homme, des politiciens semblent oublier que le Nord Kivu est déjà morcelé par l’ennemi de la cohésion de la Rdc.

” Il est inacceptable qu’on nous demande de nous faire enrôler massivement pendant qu’il ya des zones occupées par l’ennemi. Nous devrions refuser cela et orienter tous nos regards vers comment reprendre les zones sous contrôle des terroristes Rdf/M23″, opine Kambale Kaskoti Pao.

“Si du moins, nous acceptons l’enrôlement, nous sacrifions les territoires occupés par l’ennemi”, argumente notre source . Monsieur Pao appelle les politiciens à plus de patriotisme.Entre l’enrôlement et la perte d’une partie du pays, le choix serait clair. Il insiste que tout patriote inviterait le gouvernement au combat contre l’ennemi, car “l’enrôlement doit se passer dans le contexte de la paix et non de la guerre”, a expliqué l’Inspecteur National des Droits de l’Homme.

“Et si du moins la CENI commence l’enrôlement ici chez nous à partir du 17/02/2023, il faudrait qu’elle nous définisse la stratégie mise à place pour arriver à enrôler le 100% des déplacés de guerre des territoires occupés par l’ennemi, excepté les infiltrés”, ajoute Kambale Kaskoti Pao.

Enfin, Mr Kambale Kaskoti Pao craind que cette opération d’enrôlement des électeurs ne soit une occasion d’une infiltration des étrangers et demande à la CENI d’être vigilante et conséquente,car” Si l’on ne parvient pas à enrôler la totalité de la population nord Kivucienne, cela exprimerait un échec de la CENI”.

La rédaction+243994069087.