A l’issue de ces audiences, plusieurs détenus civils et militaires, devront connaitre chacun son sort. L’objectif poursuivi étant de désengorger cette maison carcérale dont le nombre des détenus avoisine à ce jour 4 000 pensionnaires. 

Le dispositif judiciaire mis en place comprend cinq chambres d’audience : trois pour le tribunal militaire de garnison, une pour la cour militaire et une autre pour le tribunal de paix de Goma.

Selon le premier président de la Cour d’appel du Nord-Kivu, ces audiences se justifient par le nombre croissant des détenus en état de prévention alors que le nombre de condamnés est numériquement inférieur. 

Ce haut magistrat ajoute que ces audiences prévues pour dix jours pourraient s’étendre jusqu’à trente jours.  Cela permettra à chaque juridiction d’épuiser les dossiers complexes et ceux des personnes détenues pour des faits bénins.

Ces audiences interviennent après une opération d’inspection effectuée par les magistrats civils et militaires dans la prison.  Les sources judiciaires affirment que les dossiers des détenus, ont été examinés au cas par cas avant d’être fixés soit au tribunal, soit à la cour civile ou militaire.

Enfin, ces audiences publiques sont appuyées par la MONUSCO, à travers sa section d’appui à la justice et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Rédaction REB.TV