Le 30 avril de chaque année serait une belle occasion pour les acteurs de l’éducation Congolaise de passer un moment ensemble, non seulement pour une ambiance festive, mais aussi pour évaluer le niveau de l’éducation du pays au coté de s’investir dans des actions caritatives au bénéfice des certains vulnérables.
Propos fait ce mercredi 30 avril 2025 par Madame KAVIRA FATAKI Merveille, Gestionnaire du Complexe Scolaire Mages d’Orient à l’occasion de la Célébration de la journée Nationale de l’enseignement dans son école.
Pour notre Interlocutrice, l’enseignant ne pourra pas continuer à muser sur les vêtements et mangé durant cette journée, tout en oubliant qu’à coté de son environnement de travail, il y a aussi des personnes qui ont besoin de lui.
C’est dans ce sens que KAVIRA FATAKI Merveille a mobilisé ce mercredi ses enseignants pour donner des valeurs à la journée du 30 avril en partageant le peu qu’ils trouvent dans leur métier avec des malades de l’hôpital de Kitatumba en Butembo.
« La journée du 30 avril est devenu si c’est comme si elle était uniquement consacrée aux seuls enseignants, alors qu’à réalité elle concernerait tous les acteurs : Enseignants, Apprenants et les parents. Mais aussi, nous qui célébrons cette date, nous semblons mettre plus d’accent sur l’aspect fête. Chez nous, au complexe Scolaire Mages d’Orient, nous avons compris mieux qu’on ne fête pas seul à l’école et que c’était bien que nous allions fêter avec les malades, essayer de les accompagner malgré leurs souffrances. Nous sommes venus payer la factures des Six Malades ici à l’Hôpital Kitatumba et pour d’autres nous avons apporté un peu de bouilli, du sucre et de savons. A toutes les autres écoles de faire de même parce que la population est souffrante. Nous avons vraiment beaucoup des malades qui n’arrivent pas à se payer la facture et même à se nourrir dans des milieux comme ceux-ci. » Martèle-t-elle Madame KAVIRA FATAKI Merveille
Il est à noter qu’à part des malades qui présentent des besoins dans la région, il y a lieu aussi d’évoquer la situation d’Orphelins, déplacés de guerre et autres personnes vulnérables qui vivent dans la ville de Butembo ces jours, suite à plusieurs affres d’insécurité.
Sé/ Adam Katina
