

Pour analyser les efforts diplomatiques en cours pour résoudre la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, les animateurs des coordinations de la société Civile du Grand-Nord Kivu se sont mis ensemble en ville de beni samedi 15 mars 2025.
A l’issue de leur assise, ces forces vives dont celle de Butembo, Beni-Ville, et territoire de Lubero et Beni appellent le gouvernement congolais à se fixer des limites claires à ne pas dépasser dans le cadre des négociations annoncées avec la rébellion du M23.
Pour elles, l’option militaire reste la meilleure pour mettre fin à l’insécurité causée par ce groupe rebelle soutenu par l’armée rwandaise. Cependant, comme des pourparlers de paix sous l’égide de l’Angola viennent d’être annoncées, ces animateurs de la société civile plaident pour que ces négociations ne fragilisent ni la souveraineté ni l’intégrité de la RDC. Ecoutons leur déclaration lue ici par Monsieur RICHARD KIHIMBA, vice président de la société civile du territoire de beni.
« Pour la société civile Nord-Kivu, l’option militaire serait la meilleure. Mais si le gouvernement accepte de négocier, il serait important de se fixer des limites à ne pas dépasser. Ne pas ouvrir la brèche à la desinstabilisation de l’ordre constitutionnel, s’abstenir de signer des engagements exposant d’avantage à la violation de l’intégrité et la souveraineté nationale. Que le processus de dialogue ou négociation ne soit pas un prétexte ou une justification pour consacrer l’impunité en blanchissant les crimes commis » déclare-t-il
Ces recommandations de la société civile sont formulées alors que des négociations directes sont annoncées, mardi 18 mars, entre le gouvernement congolais et le groupe rebelle M23, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço.
Redaction REB