

La consommation excessive de boissons fortement alcoolisées est le principal facteur de suicide chez les jeunes ces derniers temps dans la commune de Mulekera, en ville de Beni.
C’est ce qu’a fait savoir le commissaire supérieur Ngongo Mayanga, bourgmestre de cette municipalité, lors d’un entretien avec la presse ce lundi 24 mars dernier. Cependant, l’autorité communale déplore cette situation et la manière dont les jeunes mettent fin à leur vie. Il les appelle à la responsabilité, rappelant qu’ils constituent l’avenir de la nation congolaise.
« Un constat malheureux que nous avons fait depuis quelques semaines dans notre municipalité c’est le nombre plus élevé des cas des jeunes qui se pendent. D’après les enquêtes que nous avons menées, nous avons connu ce cas, d’abord au quartier Masiani, Butsiri même au quartier Kasangaturu. La tranche d’âge varie entre 20 et 25 des jeunes qui se suicident et cela, d’après nos enquêtes , après avoir consommé de l’alcool. C’est étonnant car cela sera si c’est comme si les gents se mettent la corde au coup pour mettre fin à leur vie à travers cette pratique. C’est déplorable puisque ceux meurent là c’est une jeunesse en âge d’activité. Que ces jeunes sachent qu’en consommant cette boisson fortement alcoolisée n’est pas bon pour eux et pour leur famille comme pour leur pays. J’en appelle tous ceux-là qui sont entrain de vendre ces boissons dans la région de protéger notre jeunesse, et pourtant espoir de demain. » a-t-il dit le commissaire supérieur Ngongo Mayanga
Pour le Bourgmestre, épargner la jeunesse de son entité c’est ne plus lui laisser le temps de se suicider d’avantage en lui vendant ce types des stupéfiants.
Mais, il faut ici rappeler l’autorité municipale de Mulekera, en ville de Beni déplore la vente de ces produits ces jours, alors qu’en Province du Sud-Kivu, la production, l’importation, la consommation et la commercialisation des boissons fortement alcoolisées et des boissons emballées en bouteilles portant la mention «Only for Export» venaient d’etre frapper d’interdiction par les autorités provinciales, vu les effets sur la santé de leur population, d’après l’arrêté du gouverneur Jean-Jacques PURUSI SADIKI signé le 8 février 2025.
Rédaction REB