Butembo: la fjdf, en guerre contre les actes d’humiliation infligés aux femmes.


D’après l’organisation Femmes Juristes pour la défense des droits de la femme et de l’enfant,”plusieurs vidéos chocantes circulent depuis quelques jours sur les réseaux
sociaux où des jeunes femmes en pleurs sont fouettées par des présumés rebelles,des groupes armés non autrement identifiés, en public sans aucune défense .
Certaines d’entre elles sont déshabillées avant de subir cette flagelation qui ,sans
doute ne demeurent pas sans conséquences physiques sur les victimes de cette barbarie”.
Se livrant au www.rebtv.org, Me Maguy Panza note que , quelles que soient les raisons ayant conduit à ce traitement dégradant,l’organisation des Femmes Juristes pour les Droits de la femme et de l’enfant,FJDF se dit être indignée, choquée par ces agissements moins sages et rappelle qu’un tel traitement
infligé à ces victimes est constitutif d’infraction; un concours d’infractions dont l’attentat à la pudeur et les coups et blessures volontaires violant ainsi la dignité des victimes.
Par attentat à la pudeur, il faut entendre « Tout acte contraire aux bonnes mœurs exercé intentionnellement et directement sur une personne sans le consentement valable de celle ci », alerte la FJDF.

L’acte contraire aux mœurs ,c’est tout acte qui offense la décence; qui porte atteinte à la foi publique. C’est par exemple le fait de relever la jupe ou de faire descendre le pantalon en mettant à nu le corps
et ses parties intimes ; c’est dans ce cadre que la FJDF situent ces vidéos qui ne
visent qu’à humilier la femme en semant la terreur que le code pénal congolais qualifié à son article 168, alinéa 1 d’attentat à la pudeur avec violence qui punie de 6 mois à 5 ans de servitude pénale principale .

ar ailleurs,les coups et blessures volontaires sont une atteinte délibérée à l’intégrité physique d’une personne. C’est la volonté de causer la blessure ou de porter un coup à autrui , peu importe le mobile,le consentement de la victime,l’erreur sur la victime. C’est par exemple donner une gifle, un coup de poing,un coup de bâton sur quelqu’un…

Noud référant à ces fameuses vidéos, les auteurs agissent avec l’intention de causer de sevisses corporels avec le concours de plusieurs personnes ,sticts de bois à la main contre une victime.Quelle horreur! Ces auteurs sont passibles de 8 jours à 6 mois de servitude pénale tel que prescrit à l’article 46 du code pénal congolais…

Malgre le pouvoir reconnu au ministère public de saisir d’office,dans pareilles circonstances, il est étonnant que les auteurs présumés de ces actes circulent librement sans inquiétude sur le territoire national.Est ce un silence complice? Coupable ?

Notons en outre que dans tous les cas,les victimes de ces actes ont le droit de demander réparation en se joignant à l’action du ministère public.

Enfin d’être des infractions, ce sont des actes de violations des droits humains, aussi des violences basées sur le genre , car les auteurs le commettent ainsi en guise de dénigrement de la femme par sa nature féminine.

La rédaction +243994069987.

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