Selon Mutumwa Irené, secretaire permanent du syeco urbano- rural de Butembo, parmi ces agents fictits, l’on dénombre des élèves,des étudiants et des commercants. Ces agents sont affectés au service du secope en province éducationnelle susmenyionnée: “Le syeco était depuis longtemps en possession des noms des agents qui seraient fictifs,mais à cause du système d’impunité qui regnait au pays,on n’a pas pu le dire.
En province éducationnelle Nord kivu II, à titre d’échantillon,il y aurait quarante six ( 46) agents fictifs,en grande partie dans le secope dont voici leur répartition: en ville de Butembo ,huit(8); en ville de Beni,trois( 3); en territoire de Beni,seize( 16) et en territoire de Lubero, dix-neuf.Parmi ces fictifs,il y aurait des élëves, fils des autorités scolaires de la place,” a expliqué Mbusa Mutumwa Irené.En outre, le syeco durcit le ton. Il souhaite qu’une enquête sérieuse soit diligentée pour que l’on déniche même des écoles fictives: “C’est pourquoi une commission d’enquête s’averait urgente, constituée de tous les partenaires de l’éducation,à savoir la division, l’inspection,le secope,le syndicat,les associations des parents et la société civile pour se rendre compte de la véracité de ces faits.
Donc la gratuité de l’enseignement est une chose possible.c’est l’homme qui fait problème”, a précisé notre interlocuteur. Enfin, le syeco urbano rural de Butembo salue l’arrestation du directeur national du secope et celle du secretaire général de l’EPST.Ce syndicat qui défend les intérêts des professionnels de la craie plaide pour un contrôle minutieux dans toutes les provinces éducationnelles et une punition pédagogique envers les fautifs. La Rédaction
